Un homme, une histoire

Raymond Jupille (backup)

un artiste aux multiples talents

Artiste peintre né le 28 mai 1913 à Bretteville
en Saire dans la Manche.
(1913-1997)

Un homme, une histoire

Helen Early
Backler

Born 1986, Perth, Western Australia

Biographie

Raymond Jupille devient professeur de dessin au centre de formation professionnelle de Pantin (1941 1946) puis formateur au Centre de formation aux techniques artistiques (CFTA).

Partageant les valeurs du mouvement Forces nouvelles, il prône la liberté de l’art et la joie de créer sans idéologie.

Si la peinture et le dessin sont ses principales expressions artistiques pour lesquelles il démontre une maîtrise de la composition et un sens absolu de la couleur, Raymond Julippe y ajoutera avec succès la création de nombreux panneaux décoratifs, la tapisserie avec son ami et artiste René Perrot, la céramique, les vitraux, les illustrations, la fonderie, la lithographie et les bois gravés. Il illustre notamment l’édition du roman fantastique de Marcel Aymé La Vouivre.

Jupille par lui-même

« Je n’aime pas le mot “Intellectuel”… Je peins pour le plaisir de peindre et pour mon plaisir.

Naître en Cotentin n’est pas un mauvais départ. Je n’ai pas eu très tôt de désir d’évasion. La chance de vivre dans le pays natal de Jean-François Millet et la découverte de ses œuvres au Musée de Cherbourg m’ont incité à regarder ce pays attrayant : hameaux secrets, côtes sauvages et grèves, ciels lumineux et tourmentés. D’autres œuvres, d’autres artistes ont provoqué la première évasion : Paris. Où toutes les curiosités sont satisfaites. J’y suis resté. Les hasards de la vie m’ont entraîné ailleurs. La Lorraine, l’Alsace, les Vosges m’ont fourni le prétexte à des sujets différents. La vision de la montagne en hiver m’a donné envie de revoir en d’autres saisons les chalets d’alpages et j’y suis revenu. L’attrait du soleil méridional m’a poussé vers la Provence et vers la côte méditerranéenne, vers la Toscane. Les œuvres de collègues ont provoqué ma curiosité et m’ont entraîné plus loin pour retrouver tant de sujets qui furent des chefs-d’œuvre des maîtres : en Afrique du Nord, la Tunisie blanche et bleue a renouvelé ma palette. L’île tropicale de la Réunion m’a fait connaître d’autres montagnes, d’autres côtes, d’autres ciels.
j’ai retrouvé Paris. Fidèle au pays natal, j’y suis revenu souvent, avec autant de plaisir à regarder, à peindre, à dessiner. »

Raymond Jupille

Études et parcours académique

1949

Formation au sein des atelier Pinton

à Felletin dans la Creuse pour s’initier à la tapisserie (1949)

1936-1937

Atelier de peinture Lucien Simon

et atelier de lithographie Louis Huvey

Elève du peintre Emile Dorrée

1934-1938

Ecole des Beaux Arts de Paris

1930-1933

Ecole supérieure des Beaux Arts de Cherbourg

Lycée de Cherbourg

Hommage

« C’est en 1933 que débarqua à Paris, venant de sa Normandie natale, un grand Vicking barbu, un carton sous le bras, pour se présenter à l’École nationale des beaux-arts où il fut accepté d’emblée. Car déjà ce carton recélait en puissance ce qu’allait devenir le peintre Raymond-Jean Jupille. Aux dessins et croquis sur nature allaient se succéder de grandes aquarelles et des toiles de chevalet. Il répond aussi avec bonheur à des commandes de décors muraux et de vitraux. Dans toute son oeuvre se retrouve son esprit clair et réfléchi qui sait traduire avec joie les visions de la nature et la richesse de la couleur. Sa bonne humeur et son dévouement l’entourèrent d’une sympathie générale, aussi se vit-il confier très tôt des responsabilités au sein de plusieurs groupements, dont le Salon du dessin et de la peinture à l’eau, où il est le très actif membre du comité dès 1959, avant d’en devenir le secrétaire général. Artiste complet, sa parfaite connaissance du métier et des techniques font de R.J. Jupille, durant quelques décennies un professeur d’art dont les conseils et les corrections qu’il donne à l’École ABC de Paris sont toujours appréciés et estimés. Donner est un art. Qui peut mieux donner que cet artiste de grande culture, passionné d’art qui est toujours si proche des autres. ».

Cluseau-Lanauve (Artiste-Peintre 1914-1997)

  • Fresques historiques dans les salons d’honneur de la Mairie de Cherbourg (1950)
  • Tapisserie allégorique commandée par l’ Assemblée Nationale et réalisée dans les ateliers Pinton à Aubusson (1963)
  • Fresques réalisées au sein de l’école normale des instituteurs de la ville de Moulins (Allier)
  • Série de quatre vitraux réalisés pour la Chapelle des marins de Saint Vaast la Hougue,
  • Fresques réalisées dans l’ancienne école maternelle et dans les locaux du tennis club de la Ville de Saint Vaast la Hougue,
  • Fresques réalisées pour la pouponnière de Tollevaast
  • Fresques et vitraux réalisés pour le Syndicat des Fondeurs de France, notamment Allégorie de la sidérurgie (1960)
  • Œuvres commandées par la Chambre de Commerce de Cherbourg
  • Œuvre commandée par la Ville de Paris
  • Œuvres Commandées par l’Etat
  • Œuvre acquise par le musée Thomas Henry de Cherbourg
  • Œuvre acquise par la Ville de Bretteville
  • Œuvre acquise par la Ville de Tourlaville
  • Œuvre acquise par la Ville de Saint Vaast la Hougue
  • Fonds Marc Vaux (lots CMV 8446-8447)
  • Musée Thomas Henry à Cherbourg
  • Rue André Messager à Paris 18ème
  • Rue Le Dantec à Paris 13ème
  • Rue Maréchal Foch à Saint Vaast la Hougue (Manche)
  • Membre du comité des artistes peintres professionnels
  • Sociétaire de la Société nationale des Beaux-arts
  • Secrétaire général du Salon du dessin et de la peinture à l’eau
  • Membre du Comité de la Fondation Taylor (1973- 1997)
  • Lauréat de l’Académie des Beaux Arts, Prix Louis Weiller (1989)
  • Médaille d’argent de l’enseignement technique (1963)
  • Prix de l’Ile de la Réunion- société internationale des Beaux Arts (date)
  • Prix de la Tunisie – société internationale des Beaux Arts (1973)
  • Prix Taylor
  • Palmes académiques au titre de l’enseignement technique pour les travaux exécutés dans l’enseignement professionnel et pour le Syndicat Général des Fondeurs de France

Salons, Expositions, Rétrospectives

Salons

À partir de 1941, il expose sans discontinuer, à Paris :

  • Salon des moins de trente ans
  • Salon des indépendants
  • Salon d’automne
  • Salon Terres Latines
  • Salon de la Marine
  • Salon du dessin et de la peinture l’eau
  • Salon Comparaisons

Expositions personnelles

1949 Galerie Becquemin, Cherbourg
1950 Galerie Becquemin, Cherbourg
1951 Galerie Girard Garnier, Caen
1958 Galerie Becquemin, Cherbourg
1957 « Natures mortes et œuvres religieuses » Galerie Becquemin, Cherbourg
1961 Galerie Gauthier, Cherbourg
1969 Musée des Beaux Arts de la Réunion, Saint Denis de la Réunion
1974-76-79-81 Atelier Galerie, Saint Vaast la Hougue
1981 « 50 ans de peinture », Casino de l’Amirauté, Cherbourg
1985 Hôtel de Ville d’Houdainville
1986 « Itinéraires », CFTA à Paris

Expositions collectives

1950 Legs Jamot et peintre contemporains, Musée Thomas Henry, Cherbourg
1958 « Les peintres de Montmartre », Galerie Becquemin, Cherbourg
1960 Biennale Casino de l’Amirauté, Cherbourg
1967 « Cinq peintres à Saint Vaast », Salon de l’huitrière
1975 Rétrospective E. Dorrée, Galerie du Casino, Cherbourg
1976 Biennale de Trouville
1980 Galerie Caudillier, Paris
1987 Exposition Saint Vaast la Hougue
1991 Exposition Franco-Anglaise, la Capitainerie Saint Vaast la Hougue

Rétrospectives

1998 Salon du dessin et de la peinture à l’eau, Grand Palais
2002 Fondation Taylor
2007 « Les tours s’exposent », Fort de la Hougue à Saint Vaast La Hougue
2011 Manoir de la Fieffe
2013 Hôtel de Ville de Bretteville
2021-2022 Galerie BOA, Paris (en préparation).

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